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Fête du cinéma : Marrakech célèbre les derniers crus du 7e art marocain

 Après un an et demi de fermeture des salles pendant la pandémie, le cinéma revient en grande pompe à Marrakech du 5 au 7 novembre avec la 3ème édition de la Fête du cinéma. Des projections et des rencontres sont prévues le temps d’un week-end cinéphile à l’École Supérieure des Arts Visuels (ÉSAV) de Marrakech, au cinéma Leila Alaoui (Institut français de Marrakech), au cinéma Colisée , au Es Saadi Marrakech Resort et à la fondation Dar Bellarj. Ça tourne !


 

1.Hommage à Raouia

La fête du cinéma de Marrakech revient sur la carrière incroyable de la grande Raouia. L’occasion de se plonger dans une rétrospective de certains de ses films-phares comme Les Yeux secs de Narjiss Nejjar, Rock the Casbah de Laïla Marrakchi et Lhajjates de Mohamed Achaour. Le tout sublimé d’une masterclass pour une immersion dans un parcours riche de grands rôles et de choix audacieux.


2.Fictions marocaines à gogo

Le rendez-vous cinématographique de Marrakech propose des films marocains inédits. Le projection de « L’automne des pommiers » de Mohamed Mouftakir qui a reçu le Grand Prix du Festival National de Tanger 2019 est une comédie dramatico- poétique sur les blessures de l’enfance, le poids des secrets et les dessous de la famille. Un film touchant et débordant d’humanité porté par un casting sublime , représenté par Fatima Kheir qui sera une des invités de marque de l’édition. Des films qui ont fait le tour des festivals comme Les Femmes du pavillon J de Mohamed Nadif, Mica d’Ismaël Ferroukhi et Zanka Contact d’Ismaël El Iraki seront de la partie. En présence des cinéastes et comédiens, les spectateurs pourront échanger avec les créateurs d’histoires, les conteurs d’images.

3.Place au documentaire

Il y a la fiction mais il y a surtout le docu ! Ce weekend sera l’occasion de mettre en lumière les belles propositions cinématographiques du documentaire marocain contemporain.Seront ainsi projetés les récents Dans tes yeux, je vois mon pays de Kamal Hachkar, Dima Punk de Dominique Caubet, L’École de l’espoir de Mohamed El Aboudi et Nayda ? de Hicham Lasri.

4. On n’oublie pas le court !

Le court métrage, là où tout commence, où l’on sent les premiers émois d’un.e cinéaste en devenir, les premières propositions d’un futur.e grand.e réalisateur/rice. « Le public pourra également découvrir une projection des cuvées 2019- 2021 de courts métrages documentaires réalisés par des lauréats de l’ÉSAV Marrakech, un programme de courts métrages réalisés par des étudiants en cinéma marocains en Pologne dans les années 1960 et 70 (en la présence de plusieurs d’entre eux : Abdelkrim Derkaoui, Mostafa Derkaoui et Abdelkader Lagtaâ), ou encore des séances destinées au jeune public ». Et la clotûre se fera avec la projection du moyen métrage d’Ayoub Layoussifi Tikitat-A-Soulima – Le Ticket de cinéma, véritable déclaration d’amour aux salles de cinéma histoire de faire passer le message subtilement et gracieusement.

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